De Isabelle Carré, avec Isabelle Carré, Judith Chemla, Tessa Dumont Janod...

Dans les années 70, l’histoire d’une famille de rêveurs, un peu déglinguée mais touchante, luttant pour la liberté. Elle met en lumière les métamorphoses douloureuses et les couleurs vives de l’époque, et la découverte du monde compliqué des adultes par une jeune fille, révélée à elle-même par le théâtre…

Une projection proposée par Unipop de ville en ville, avec la retransmission d'une RENCONTRE avec la réalisatrice Isabelle Carré

Isabelle Carré nous immerge avec une grande sensibilité dans le service psychiatrique de l’Hôpital Necker-Enfants malades, période années 80. Une autre époque avec des méthodes, fort heureusement aujourd’hui révolues. On sent dans chaque scène, l’authenticité de ce qui a été vécu, une exigence de sincérité et de respect pour le souvenir des enfants malades avec qui Isabelle Carré a partagé des moments de souffrance mais aussi de complicité. Tout simplement bouleversant.

 On connaît Isabelle Carré, l’actrice. Rayonnante, généreuse, sensible menant sa carrière fort intelligemment, passant de la scène au cinéma en passant par la télévision. Sa carrière est impressionnante, par son foisonnement et sa diversité, avec des interprétations du côté des sentiments et de l’humanisme. Des rôles qui ont marqué le public, notamment dans Se souvenir des belles choses de Zabou Breitman, Les Sentiments de Noémie Lvovsky, Coeurs d’Alain Resnais, Les Émotifs anonymes et Maman est folle, tous deux de Jean- Pierre Améris. Nommée huit fois aux Césars (récompensée pour Se souvenir des belles choses), sept fois aux Molière (récompensée pour Mademoiselle Else et L’Hiver sous la table), elle est aujourd’hui reconnue comme une des actrices majeures du cinéma français tant par la presse, les professionnels que par le public, cinéphile ou pas. Artiste engagée (pour l’humanitaire, l’écologie, les femmes artistes), elle a également entamé depuis 2018 une carrière d’écrivain. Et c’est justement son premier récit autobiographique Les Rêveurs, qu’elle adapte ici pour son premier long-métrage en tant que réalisatrice. Elle y interprète son propre personnage d’actrice, participant aujourd’hui, à des ateliers dans le service psychiatrique de l’hôpital Necker-Enfants malades à Paris. Mais elle y raconte surtout son propre séjour après une tentative de suicide, lors de son adolescence.

Tarifs : 5.00€ avec la carte d'abonnement Unipop (carte annuelle 15€)

Hors carte d'abonnement : tarifs habituels + 2.50€

14 avant-premières ou ciné-conférences Unipop sont programmées de septembre 2025 à juin 2026.